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Le vrai probleme de la Constitution

 

pour l'union europeene

Courant XX-e siecle la majorité des pays européens a changé a deux reprises leurs constitutions. Cette pratique qui, sauf deux totalitarismes, le plus souvent ne concernait pas beaucoup la vie quotidienne d'un citoyen moyen, a pour effet que l'opinion publique n'attire pas grande importance aux changements encore d'un de ces actes fondamentaux dans les Etats européens.

Est-ce une réforme du régime ?
Cependant, ce qui est proposé aujourd'hui par la Convention et qui a déja été préparé par la législation bruxelloise, par sa gravité n'est comparable sans que l'opinion publique s'en rende compte, qu'avec l'abandon jadis de l'ordre antique en faveur du christianisme incomparablement plus riche et plus humain, qui maintenant avec ce projet révolutionnaire devrait céder la place a une idéologie simpliste et volontariste inventée a l'époque des diligences. Il est facile d'oublier, que ce fut la culture basée sur les valeurs chrétiennes qui a permis de construire pour notre aisance la civilisation la plus développée dans l'histoire de l'humanité : les immigrés en sont jusqu'a présent les preuves ambulantes.

Le fond du probleme.
Dans ce contexte, il est a rappeler ce fait qui n'est pas une question de convention verbale, mais de mécanismes causaux dans la réalité, que pendant les siecles de la domination de l'Europe a l'échelle mondiale, elle n'a guere été unie en un seul organisme politique (bien au contraire) ni n'avait pas d'institutions communes : ce fut la richesse de la culture européenne et l'universalisme opérationnel de valeurs humaines (et non pas idéologiques) d'origine chrétienne qui ont créé cette supériorité constructive. Aucun de ces deux facteurs qui font notre héritage historique n'est pas repris et mis en valeur par la législation intuitive bruxelloise ni par le projet de la Constitution. En meme temps les nombreux problemes de la réalité européenne demeurent toujours dans le monde de paroles sans solution réelle et sans mécanismes exécuteurs, ceci malgré l'encouragement du président de la Convention, qui dans son discours inaugural appela a résoudre meme ce qui est tabou.

Quelle alternative ?
L'Union européenne, avec sa réforme constitutionnelle s'est trouvé des le début devant un choix politique fondamental, a savoir devant l'alternative : créer les organismes permettant de résoudre les problemes qui tourmentent la réalité de peuples européens, mais dont la solution par leur poids dépasse les possibilités d'une nation et d'un Etat, ou bien transformer a l'instar des USA le continent européen en un Etat le plus puissant au monde. Il est clair que chacun de ces deux cas demande de solutions institutionnelles tres différentes. Cette derniere ambition, soutenue par le capital et l'idéologie cherchant d'éliminer le sentiment national qui avec les institutions de la démocratie tente de les contrôler, se heurtait contre la vision humaniste de la société consciente qu'aussi bien la culture que la démocratie ne peuvent fonctionner que dans un Etat national, ce qui aujourd'hui s'explique au niveau de mécanismes causaux par l'analyse physico-mathématique. Les auteurs du projet optent visiblement pour la deuxieme solution malgré qu'aucun organe démocratique n'ait exprimé ce genre d'aval et aucune discussion publique claire n'ait pas présenté publiquement l'enjeu. Sachant, que ce genre de solution fédéraliste ne peut jamais en réalité européenne etre démocratique, les auteurs du projet ont chargé a tort le texte de termes empruntés en modele démocratique, mais la terminologie du langage ne change pas de mécanismes autoritaires qui nous sont proposés dans la réalité avec ledit projet.

La réponse du projet de Constitution.
Le probleme est, que les réformes couronnées par le projet de la Constitution en question ne sont guere les améliorations technico-administratives, mais la tentative d'implantation en Europe d'un ordre social tout a fait nouveau. Cet ordre est basé sur une philosophie simpliste et unilatérale, enfermant l'homme dans un matérialisme consommateur et ses plaisirs charnels laissant se développer le chaos : l'humanisme étant la fierté et le moteur de la culture européenne, avec ce projet reste écarté de la vie publique et privé de mécanismes institutionnels, remplacés par le verbiage généreux et rassurant le grand publique, mais stérile. Pire est, que ce genre de valeurs exclut formellement toute progression civilisatrice et ce n'est pas une philosophie en concurrence mais l'analyse physique de phénomenes qui le dit.

Mécanisme objectif des processus socio-économiques.
En effet, tout processus humain et social ne se réalise pas que suite a l'action d'un corps matériel, ce qui implique également l'intervention dans son déroulement des forces naturelles connues comme les lois de la physique meme, si la philosophie et la politologie veulent ignorer toujours le mécanisme de cette intervention. Néanmoins, a notre époque de forces ITE considérables (informationnelles, technologiques et économiques) manipulées par l'homme, tout volontarisme humain qui se heurte contre ces forces doit couter cher, car il ne peut jamais gagner contre la nature intrinseque de phénomenes, et c'est justement le danger objectif qui représente ledit projet de Constitution et incite la présente intervention.

L'analyse physico-mathématique des processus a déja déchiffré ledit mécanisme et a formulé les criteres formels permettant de déterminer d'une maniere objective et mesurable le potentiel civilisateur de toute doctrine philosophique ou religieuse que soit. Pour rendre disponible a la Convention cet outil indispensable a notre époque d'ITE puissantes, il a été enregistré dans le site Internet de la Convention quatre études (en mars, juin et septembre 2002 et en février 2003), qui en langage de vulgarisation présentent ce savoir incontournable. Cependant, dans toute la législation bruxelloise rédigée non pas par les scientifiques, mais par les fonctionnaires dans l'intéret partisan du matérialisme simpliste (le projet de la Constitution prévoit aussi les relations médiatiques avec la société civile, mais rien avec les institutions scientifiques), il est facile de trouver dans ces textes également non seulement de nombreux désaccords avec les lois physiques, mais de nombreuses erreurs bien connues a sociologie, psychologie, éthique, histoire de cultures, ethnographie, philosophie politique, droit constitutionnel et aux autres sciences classiques.

Erreurs d'un régime politique vétuste.
Rien donc étonnant, que ce potentiel civilisateur mesuré objectivement est tres faible pour la démocratie libérale, et curieusement la seule doctrine connue qui vérifie ces 37 criteres formels est le message évangélique, ce qui explique en termes scientifiques la raison du succes du christianisme, ainsi que la perte de considération dans le monde subie par l'Europe avec sa laicisation. D'ailleurs, ce succes fut possible grâce aux contraintes imposées par la morale spécifique de ce message (la cybernétique explique formellement pourquoi aucun progres n'est pas possible sans contraintes, donc l'intuition du libéralisme est a cet égard une erreur fondamentale, et l'économocentrisme n'hésite pas d'imposer ses contraintes en abondance). Et a l'envers, si dans la société il y a tant de maux et de disfonctionnement, c'est certainement l'idéologie erronée qui imposée a la société en est a l'origine.

Origines de la perplexité de la démocratie libérale.
Pour éviter la polémique idéologique il est préférable de citer quelques exemples dévoilés par l'analyse physico-mathématique des processus, donc qui témoignent objectivement pourquoi une fois le projet actuel de la Constitution mis éventuellement en pratique il doit faire heurter sans cesse la vie des Européens contre les lois de la physique, au lieu de les atteler au service de l'ouvre civilisatrice de l'homme exactement comme le font les sciences exactes, acceptant justement les contraintes imposées par la nature de phénomenes et écartant le volontarisme, d'ou leurs succes (voir la technologie) :

1°. Réalité et sa description. Quand la description (qui est multiple et relative) n'est pas une image fidele de la réalité (qui est unique et seule vraie), comme en sciences exactes acceptant les contraintes imposées par les lois de la physique, la gestion de la société inévitablement introduit dans le processus les perturbations. Ce genre de volontarisme nocif dans sa nature invisible est malheureusement stipulé par la totalité du projet de la Constitution en question, pour donner le pouvoir aux institutions qui cherchent l'inspiration hors de réalité des nations, ce qui d'ailleurs est la définition meme du totalitarisme.
De plus, quand certains postulats du texte (par exemple au sujet de l'économie) trouvent dans la réalité les mécanismes exécuteurs, d'autres déclarations (la majorité) citées parfois dans la meme phrase, n'ont aucun mécanisme dans la réalité (par exemple le plein emploi, ou le social malgré sa Convention vieille d'une douzaine d'années déja), voire sont les promesses formellement impossibles a etre réalisées dans le régime républicain (par exemple la justice ou justice sociale), ce qui a été démontré par l'analyse mathématique publiée il y a une dizaine d'années déja. Par conséquent, avec le choix fait devant l'alternative citée, il n'est pas étonnant qu'aucun des grands problemes de la société européenne (chômage, rupture sociale, immigration, démoralisation massive, niveau d'éducation, état de culture, effet de serre, environnement), dont la résolution n'est pas possible sans action systémique qui est de compétence de la Constitution, n'y trouve pas de solution réelle.

Contrairement a l'optimisme de l'article I-44 et d'autres du projet en question, dans le monde de paroles ambiguës il est facile de jouer avec le meme mot positif, qui selon le contexte signifie pour la réalité une notion tres différente (par ex. famille, homme, nationalisme). Ainsi en Union, ou la Constitution veut continuer d'entrer librement de l'étranger les peuples tres différents, qui ont certaines facultés innées (la science le sait déja) essentiellement différentes par rapport aux Européens (par exemple la notion du temps chez certains - voir Turques ou Arabes - n'est pas monochronique qui a permis de créer notre civilisation, mais polychronique, ou encore autre ne permettant pas de constituer la notion de causalité, etc), dont l'introduction avec leur logique incompatible a déja endommagé considérablement la culture européenne, alors ce genre de texte ouvre la voie aux faits accomplis, qui en réalité excluent la progression civilisatrice sur notre continent sans que la pensée traditionnelle sache pourquoi, d'ou la facilité verbale. Ainsi et de plus, continuer d'aspirer les millions d'émigrés veut dire priver les pays en développement les meilleurs fils et filles, les seuls qui peuvent faire progresser la civilisation dans les pays de leur origine.

L'analyse des flux d'informations dans la réalité humaine explique pourquoi elles sont des grandeurs non transmissibles sans déformation essentielle, donc pourquoi la démocratie ne peut pas etre pratiquée qu'au niveau d'une nation. Ainsi, pour la gestion des affaires publiques en démocratie les informations respectives doivent etre saisies dans la réalité de cette nation qui a créé l'Etat en considération et qui porte la responsabilité historique de son sort, ce qui ne peut pas etre modifié par aucune convention dans le monde de paroles. Sachant qu'en Europe multinationale, ce n'est pas physiquement réalisable, le choix en faveur d'un Etat fédéral puissant est accompagné en projet par l'absence des liens institutionnels directs entre les parlements nationaux et les institutions de l'Union, ainsi que par les relations directes Union-régions, court-circuitant le pouvoir démocratique des nations. Ceci doit protéger dans l'avenir la pratique de cet organisme supranational contre le glissement vers une forme de confédération des démocraties. Hélas, ce genre d'organisme politique doit etre autoritaire, ce qui confirment déja de nombreux articles du projet de la Constitution. En meme temps, pour exploiter le prestige de la démocratie dans le monde de paroles, ledit projet malgré l'absence de mécanismes respectifs, utilise abondamment mais a tort le vocabulaire de la démocratie et les consultations des projets de documents autoritaires, mais ceci ne change rien dans le fond.

L'article I-5-1 et l'introduction du probleme dit de subsidiarité (dans la démocratie c'est la solution inverse qui s'impose) stipulent clairement l'établissement d'un pouvoir supérieur par rapport aux nations européennes et aux Etats, qui sont obligés par l'art. I-5-2 a la coopération loyale (mais les organes de l'Union ne sont pas obligés de ne pas agir contre l'intéret d'un Etat). De nombreux articles décident, qu'en réalité (sans le dire ouvertement) c'est le pouvoir autoritaire qui est confié a la Commission européenne (voir art. I-25-4, art. I-33-1, art. I-35-1) et la méthode d'exécution de ce pouvoir est type pour un régime totalitaire, comme il se doit toujours quand les informations nécessaires a la gestion des affaires publiques puissent etre saisies hors nation concernée (art. I-25-1).
Dans ce contexte il est a noter aussi, que par opposition a la réalité des parlements nationaux, les députés au Parlement européen ne sont guere porteurs d'informations sur la réalité des nations européennes et ne portent aucune responsabilité en ce qui concerne le sort de la civilisation européenne. De plus, le projet ne prévoit aucune relation des fonctionnaires de l'Union avec les institutions scientifiques et ainsi également la vérité sur la réalité va continuer a ne pas déranger le volontarisme s'appuyant sur ladite société civile, facilement manipulable par le pouvoir autoritaire.

2. Intervention des lois de la physique. Sans revenir a ce vaste sujet largement présenté dans les études mises a la disposition de la Convention, il faut quand meme s'arreter sur deux questions sur lesquelles sont construites de nombreuses dispositions du projet de la Constitution conformément a l'intuition des siecles passés sur laquelle tout pouvoir autoritaire de l'homme se construit.
D'abord, la loi universelle dite de l'entropie non domptée par les contraintes imposées a l'homme va détruire toute civilisation, ce qui est visible en Europe démoralisée depuis que l'Eglise apres Vaticanum II a cessé d'enseigner cette éthique chrétienne, qui a permis de construire la civilisation la plus développée dans l'histoire. Ainsi on cesse de promouvoir de telles valeurs comme l'honneteté contre la malhonneteté, le bien contre le mal, le vrai contre le faux, la vérité contre le mensonge, la perfection contre la lassitude, la droiture contre la nonchalance, la perspicacité contre la superficie, l'amitié contre l'égoisme, la beauté contre le laideur, la sagesse contre l'étourderie, le noble contre le vulgaire, l'assiduité contre l'indolence, l'ordre contre le désordre, la réalité contre le volontarisme, la responsabilité contre la désinvolture, l'organisation contre le laxisme, la curiosité contre le doute, le savoir contre l'ignorance, l'entreprise contre l'assistance, l'humanisme contre le matérialisme, la protection de femmes contre le sexisme, le patriotisme contre le cosmopolitisme, le sacré contre le tabou, la transcendance contre l'immanence etc : voila comment on fait transformer devant nos yeux la civilisation européenne avec la laicisation intuitive.

Alors, de tel usage de la notion de liberté comme elle est formulée dans les articles I-3-2, I-4-1, I-7-1, I-8-2, I-41 ou dans le Préambule a la Partie II du projet de Constitution, signifie la porte grande ouverte aux forces destructrices résumées par la loi d'entropie, sans qu'un autre type de civilisation se mette a cette place comme le promet sans preuve la propagande idéologique. De plus, on démontre formellement que le potentiel civilisateur d'une société parfaitement libérale est égale a zéro et que plus elle est libérale plus faible est sa capacité d'exploiter les ressources disponibles dans le systeme, ce que ignore la philosophie traditionnelle et les auteurs dudit projet.

Deuxiemement, il est formellement faux ce qui est déclaré dans l'article I-3-3 du projet, et développé dans bien d'autres, sur le prétendu rôle de l'économie en tant que force motrice de l'Union, quand la culture et les valeurs jugées par les non chrétiens d'etre trop marquées par le christianisme, sont condamnées a etre éliminées du concept de la Constitution européenne, pour plaire aux ceux qui n'aiment aucune analyse ni preuve objective. Il est a rappeler a cet égard, que jamais et nulle part dans l'histoire, l'économie et le commerce en particulier n'ait créé une grande civilisation, car elles ne peuvent qu'exploiter ce qui auparavant a été créé par la culture. Ce genre d'espoir, qui apres laicisation veut s'appuyer sur l'économie et sur la technologie pour le progres future, signifie confondre la cause avec l'effet de phénomenes, caractéristique pour la logique de ceux qui ne font pas d'analyse de phénomenes.
Par contre, c'est l'activité économique qui est le seul fournisseur des bien matériels nécessaires a la société et a tout individu sans exception dans leur vie, mais le texte du projet en question semble ignorer ce fait élémentaire et ne prévoit aucun mécanisme pour atténuer l'injustice profonde propre a cet égard meme aux riches pays européens. De plus, on démontre avec la rigueur des mathématiques que sur les valeurs matérielles il est impossible de construire un systeme de valeurs, la justice et un ordre social dans une communauté.

En meme temps, le projet de la Constitution met en place, ou confirme plusieurs mécanismes qui attellent les forces de la loi d'entropie pour implanter en Europe des phénomenes négatifs, nouveaux par leur caractéristique ou par l'importance sociale et civilisatrice. L'exemple en est la tolérance de tout ce qui est hostile aux Européens et a la Chrétienté, et qui met largement hors la loi la défense également de ce qui a fait ses preuves positives dans le développement de notre civilisation pour le bien du monde entier, mais qui aujourd'hui doit céder devant l'incapacité réelle (quoique reconnue verbalement égale) des idéologies simplistes. Pareillement, malgré que l'Europe soit une zone du droit depuis la Rome antique déja, l'implantation des " droits de l'homme " tres spécifiques, qui défendent toujours les hors la loi ou les ennemis et jamais les victimes des délits, est un facteur fort et directe (on le démontre formellement) qui fait augmenter l'entropie tant au niveau individuel que de la communauté.

Les lois de la physique agissent a grande échelle dans la société profitant les flux d'informations. Il ne faut pas etre un expert en théorie mathématique d'information pour comprendre que plus la société doit etre développée, plus un riche ensemble d'informations doit etre utilisé par tout membre de la communauté. A cet égard, l'examen comparatif détaillé de la peinture, de la sculpture et de l'architecture montre que les ouvres créées par la chrétienté sont porteuses d'informations incomparablement plus riches sur tous les aspects de l'existence humaine que leurs homologues créés par n'importe quelle autre religion ou culture dans l'histoire, y compris celle laique. Seule la musique composée au XIX-eme siecle en Europe est sur ce plan un exemple spectaculaire. Nb. tous les grands scientifiques et inventeurs européens ont été, non par hasard, des mélomanes (aujourd'hui les mécanismes cérébraux respectifs en sont connus). Par contre, l'offensive de laicisation au XX-eme siecle basée sur le matérialisme simpliste a été marqué par le déclin de la culture européenne et le génocide jamais vu en Europe et justifié tant par la philosophie de droite que de gauche, mais aussi par la solution démocratique (voir plus que cent milles de victimes de l'épuration procédée par la justice laique en 1944/45). Un autre exemple de la capacité civilisatrice déja insuffisante de la société européenne trop laicisée est l'impossibilité de faire démarrer la stratégie de civilisation scientifique arretée déja en mars 2000 par le sommet a Lisbonne. Cette expérience et ces preuves semblent etre aussi inconnues aux auteurs du projet qui dressent les grandes lignes pour l'avenir de l'Europe.
Le projet de la Constitution n'est pas conforme a bien d'autres lois de la physique (par exemple celles qui gerent la réception et le traitement d'informations avec des lourdes conséquences pour l'état de la culture et la capacité civilisatrice d'une société). Au contraire, l'analyse moderne montre en détaille comment atteler en politique ces forces physiques a l'ouvre civilisatrice de l'homme pareillement, comme le font depuis plusieurs générations les sciences exactes et qui a l'entrée dans le III-eme millénaire était digne d'une Constitution vraiment moderne a la place de formules vieillottes dans le service d'intérets non démocratiques, il l'était, mais reste inconnu aux auteurs du projet.

3°. Valeurs humaines. La notion de valeur, tres ambiguë dans les sciences humaines, est souvent utilisée (art. 3-4 et bien d'autres) dans la politique pour engager les mots ayant une teneur positive a l'ennoblissement de notions, dont le caractere positif n'est pas prouvé. Par contre, dans les sciences exactes le terme de valeur est utilisé dans le sens éthique pour désigner les facteurs qui en dernier recours le moment du choix venu décident de priorités individuelles, donc de l'aspect qualitatif des processus sociaux. Ainsi, parmi les termes dont parle a tort l'idéologie laique (art. 3-4 et autres) aucun ne concerne pas la conduite de l'individu réel, donc ils ne sont que les mots d'ordre politiques dans un verbiage spécifique et non pas un organisateur qualitatif de la société. Alors, le projet de la Constitution avec sa philosophie libérale ne s'engage pas en faveur d'un type particulier de société, laissant la loi d'entropie assister le travail d'une éthique matérialiste sans contraintes non économiques, qui a tort est présentée comme scientifique et neutre. Car en fait, la laicité est un genre de religion athée qui a comme les autres sa doctrine et ses dogmes le plus souvent erronés (par exemple la définition de l'argent), son éthique sans humanisme, ses pretres militants, sa liturgie, ses fetes et se croyants dévotes, tout sans aucune preuve de véracité scientifique.

Etant donné cette fonction décisive du systeme de valeurs humaines dans le façonnage d'un type particulier de la société et de sa civilisation, il n'est pas neutre quel systeme va soutenir la Constitution avec ses principes et ses institutions. L'analyse physico-mathématique des processus civilisateurs publiée il y a plusieurs années a permis de formuler 37 criteres objectifs qui doivent etre vérifiés si un systeme de valeurs et sa philosophie veut garantir la progression civilisatrice de la société. Cet outil a permis d'évaluer objectivement, car a la base de la physique de phénomenes, la capacité civilisatrice de différentes religions et idéologies, ainsi qu'expliquer pourquoi aucun systeme de valeurs humaine connu en dehors du christianisme occidental n'est pas suffisant ni qualitativement, ni quantitativement, pour promouvoir la progression civilisatrice et pour animer la civilisation hautement développée. Cependant, le projet de la Constitution sans se prononcer ouvertement, le fait avec ses nombreuses dispositions qui non seulement promeuvent le tres insuffisant matérialisme républicain, mais met le christianisme en égalité avec toute autre religion, qui nulle part n'a pas fait de preuve civilisatrice (pour ne pas parler de la faible capacité théorique) voire au dessous de laicité encore plus imparfaite, ce qui a ce niveau doit freiner considérablement la foi chrétienne dans son ouvre civilisatrice sur notre continent.
De plus, on démontre que certains systemes de valeurs sont formellement incompatibles (par exemple républicanisme, islam, christianisme), donc leur pratique sur le meme territoire (voir art. II-22) doit détruire l'ordre civilisateur local quel qu'il soit, sans faute personnelle de quiconque. Etc. Tout ce savoir (ainsi que la pratique de la société européenne envahie par millions d'immigrés non chrétiens) pour une raison non expliquée, mais tenace n'a pas été pris en compte par les auteurs dudit projet. Au contraire, suite a l'intuition trompeuse d'ouverture et de tolérance, le texte actuel laisse le champ libre pour la loi d'entropie (tous les systemes non chrétiens offrent l'augmentation de cette caractéristique), qui est exploité par les valeurs nées en Asie et en Afrique chez les peuples, qui mettent le matériel simpliste devant le spirituel humaniste, le commerce devant la création et la production ou le sexisme devant la dignité de femmes, qui sont ce dernier temps les valeurs envahissant avec ce genre de liberté la culture européenne profitant l'attitude anti-chrétienne du matérialisme.

Etant donné, que la caractéristique de contraintes anti-entropiques (telle est la fonction physique de valeurs humaines) détermine a la fois la caractéristique de la société, l'importance des exemples déja cités et de l'option non chrétienne retenue par le projet de la Constitution pour les nations européennes est un fait majeur, et de mauvaise augure a une échelle qui dépasse largement notre continent. Et a l'envers, si dans la société contemporaine il y a tant de mal et d'injustice, c'est sans aucun doute la confirmation pratique que les valeurs négatives ont été implantées en Europe avec la laicisation (la rupture sociale ne cesse pas de croître depuis deux siecles). Le projet de la Constitution ne prévoit aussi aucun ciment positif pour consolider la population habitant l'Union (il ne peut etre donné que par les valeurs humaines qui concernent tout individu), sans quoi aucune organisation commune décrétée dans le monde de paroles ne va pas bien fonctionner dans la réalité, ni aucun systeme du droit ne va pas gérer l'ensemble de société (voir aujourd'hui la tolérance de polygamie qui exclut formellement le progres ou de la religion enseignant la haine et le meurtre, qui ne sont pas prohibées par le projet - voir art. II-11-1 - peut-etre car les deux sont anti-chrétiennes). Ce genre de dispositions promet de nouveaux événements conflictuels en Europe inconnus jusqu'a présent.

4. Union en tant qu'un systeme. L'art. I-5 du projet de la Constitution stipule l'établissement en Union d'un pouvoir supérieur par rapport au tout pouvoir démocratique des nations, et investit la Commission en tant qu'un pouvoir autoritaire. D'autres articles (art. I-25-2, I-25-4, I-35-1, I-36-2) attribuent a la Commission les compétences totalitaires dans l'exécution de la volonté des centres obscures qui ne sont plus les nations européennes (dans la réalité leur volonté n'est pas transmissible hors d'exécutifs nationaux) désormais dépossédées de fonction du gestionnaire chez soi en Europe, ni les scientifiques qui seuls peuvent dans la complexité du monde moderne déterminer la vérité sur les besoins d'une réalité en développement. Il est significatif, que la référence aux institutions scientifiques n'intervienne meme pas une fois dans le texte du projet laissant le champ libre a l'intuition volontariste d'idéologie et d'argent, qui sont les sources non démocratiques d'informations.
Etant donné que le projet politique proposé par cette Constitution est en désaccord avec ce que la philosophie politique en tant que science enseigne sur ce sujet, la question se pose d'ou vient ce concept ? La réponse se trouve dans de nombreuses et bien détaillées analyses publiées dans les années 1930 et au début des années 1940 par les intellectuels allemands, français, italiens et belges liés a l'idéologie nazie. C'est la, ou on trouve le postulat d'éradication de l'éthique dite (a tort) judéo-chrétienne, d'investissement de l'économisme a la place de politique, de la monnaie commune, de réduction de souveraineté et d'esprit national, d'abolition des frontieres, du pouvoir totalitaire sur la Grande Europe entre les mains d'un " noyau dur " dirigé par une " locomotive " franco-germanique, tout a été prévu.
L'art. I-5-2 confirme cette structure totalitaire en interdisant toute initiative nationale qui voudrait s'opposer a un cours d'événements fatal pour un Etat, une nation ou la culture européenne. Aucun article n'oblige la Commission de s'occuper de vrais problemes dans la réalité de la société européenne et de résoudre quoi que ce soit. Le texte n'interdit pas aussi des solutions opposées aux intérets nationaux.

Quand art. I-3-4 décide " dans des relations avec le reste du monde " de pratiquer " le commerce libre " (la meme chose concerne la circulation des personnes) il faut rappeler, qu'entre deux systemes sociaux caractérisés par les niveaux du développement ou les valeurs différentes, une frontiere est formellement indispensable pour adapter ces deux organismes, sinon la destruction entropique va dégrader chacun des partenaires restant en relation libre (voir effets de la mondialisation tres spécifique et les destructions socio-économiques déja faites dans le III-e monde).
Dans tout avenir prévisible, le monde refusant de contrôler la démographie déja tres supérieure a la capacité d'hébergement de la planete Terre, et sa relation avec l'environnement ou les ressources sont limitées, reste menacé par une invasion hostile. Ainsi parler, comme l'art. I-40 de la politique de défense commune conforme a la vision des fonctionnaires et pas aux besoins des nations, sans créer une armée européenne suffisante pour défendre l'Union, est sans objet (la force d'intervention rapide sert pour appuyer la politique étrangere et non pas pour défendre les frontieres). Mais il est impossible de créer ce genre d'armée, définir la caractéristique d'armement a fabriquer et de formation de troupes, sans définir préalablement l'ennemi en puissance (malgré que ce soit un sujet tabou). Aujourd'hui les frontieres de l'Union sont ouvertes sans aucune défense adéquate, comme jamais dans l'histoire.

Conclusions.
L'Union européenne a besoin d'un reglement constitutionnel adapté aux besoins d'un monde moderne fort complexe, dont la gestion visiblement dépasse l'intuition des hommes politiques, donc doit etre définie par la science. Elle a aussi besoin du remplacement de la doctrine inventée a l'époque des diligences par le savoir digne du III-eme millénaire. Ce genre de solution politique ne peut pas etre trouvée qu'a la suite d'une analyse perspicace de la réalité européenne, et jamais suite aux négociations, qui dans le monde de paroles cherchent un compromis verbal satisfaisant les centres de pression idéologique et pécuniaire hors nations concernées, ce qui n'a rien a voir avec les besoins historiques des nations européennes.

Cependant, les fonctionnaires qui ont rédigé intuitivement ce compromis sous forme du projet en question répondant a la pression desdites forces, semblent ne pas savoir que doter les institutions internationales d'un pouvoir réel sur les nations hétérogenes non seulement est une solution nécessairement non démocratique, comme le démontre formellement l'analyse physico-mathématique, donc fiable des processus humains et sociaux pour une société multinationale, mais crée un organisme supranational autoritaire, dont le fonctionnement doit etre inévitablement une forme de totalitarisme (comme le confirment déja de nombreuses dispositions de ce projet de Constitution).
De plus, ce projet est du point de vue scientifique bourré d'erreurs bien connues aux sciences de l'homme et de la culture, ainsi que mises en évidence par l'expérience des nations. Au lieu d'atteler les forces physiques de la nature a l'ouvre civilisatrices de l'homme, il fait heurter la société européenne contre ces forces bien connues a la physique. Il tente aussi pour la premiere fois dans l'histoire de nations européennes imposer en qualité de régulateur de relations humaines et sociales la vision simpliste de commerçants et de banquiers, restant aux antipodes de notre humanisme traditionnel, inconnu aux autres cultures

La seule solution démocratique possible est la création d'une confédération des nations différentes, ou les institutions internationales communes seront chargées de résoudre les problemes réels définis par les parlements nationaux, mais ou les solutions seront proposées non pas par les fonctionnaires, mais par les instituts scientifiques spécialisés des pays qui ont la meilleure expérience en la matiere et non pas par ceux qui s'autoproclament d'etre locomotive sans savoir résoudre les problemes chez soi. Alors :

  • il faut d'abord dire clairement si l'on veut créer un organisme chargé de résoudre les problemes concrets de la réalité européenne, ou bien un pouvoir supranationale, forcément non démocratique,

  • ensuite il faut accorder le langage de la Constitution a la réalité de mécanismes chargés de mettre en pratique chacune de dispositions,

  • et soutenir clairement tel systeme de valeurs humaines qui garantisse la progression civilisatrice,

  • enfin organiser les institutions qui doivent correspondre précisément aux fonctions ci définies et etre conformes aux lois de la physique intervenant dans les processus socio-économiques.

Il n'y a formellement aucune possibilité de fuir dans la réalité de l'alternative formulée au début : ou bien on décide de créer un organisme démocratique chargé de résoudre les problemes systémiques des Etats européens, ou bien on veut un pouvoir central en Union européen, donc une fédération, alors elle sera non démocratique, donc totalitaire et laissera les problemes des nations européennes sans solution et notre civilisation en déclin. Ce sera aussi la fin de l'ere chrétienne en Europe, qui seule dans l'histoire de l'humanité a su développer la civilisation sachant libérer l'homme de tant de peines et dont ce potentiel unique s'explique aujourd'hui avec la rigueur de l'analyse physico-mathématique, dénonçant a la fois le danger d'un régime matérialiste et faussement libéral. L'histoire du XX-eme siecle nous a montré combien l'intuition intellectuelle et un volontarisme sont trompeurs et dangereux.

A lire aussi " Naissance d'une science nouvelle " (" Birth of a new science ", " Geburt einer neuen Wissenschaft "), grkg (Grundlagenstudien aus Kybernetik und Geisteswissenschaft), Band 41, Heft 1, p. 22-29, Paderborn-Berlin, RFA.

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